Raymond Couderc et sa « tournée des oubliés »

Ales. ElectionsRaymond Couderc et sa « tournée des oubliés »

RAPPEL : Les régionales ont lieu les 14 et 21 mars

Le chef de file de la liste UMP aux Régionales, le sénateur maire de Béziers, Raymond Couderc, était vendredi sur le bassin alésien, en compagnie du tête de liste gardois, Eddy Valadier, premier adjoint à Saint-Gilles, et du troisième sur la liste, Christophe Rivenq, directeur de cabinet du député maire d'Alès, Max Roustan. Une visite destinée à rencontrer les acteurs locaux, chefs d'entreprise, mais aussi pour prendre le pouls des décideurs politiques et de leurs besoins. Le périple s'est donc poursuivi par le centre de formation des apprentis, la maison de l'emploi ou encore le Pôle mécanique.
Affirmant ne pas vouloir parler de Georges Frêche, le président de « l'autre rive », Raymond Couderc, ne l'a pas pour autant épargné. Sur le thème de « la tournée des oubliés », le
candidat UMP a fustigé « le fait du prince » du président sortant, multipliant les exemples d'aides régionales destinées à Montpellier « en oubliant le reste du Languedoc-Roussillon», et notamment les villes moyennes et les zones rurales. « Je me bats pour mettre en place une autre politique régionale », martelait le candidat. Annonçant que la liste pour les régionale serait bouclée à la mi-janvier, avec « un souci d'équilibre territorial », en tenant compte des partenaires dont le Nouveau centre, le Parti radical, le CPNT (Chasse, pêche, nature, tradition), le MPF de de Villiers... « Cela fait bien quelque 80 candidats potentiels. Et on ne pourra pas faire comme les socialistes deux ou trois listes », lance avec ironie Raymond Couderc. « Nous avons de réelles chances de gagner », a-t-il estimé. « Dans la mesure où il n'y a pas - et c'est un euphémisme - de réelle convergence sur un candidat à gauche. Mais nous ne comptons pas sur les seules divergences de nos adversaires mais sur notre programme. » Avant de prendre l'exemple des besoins financiers de la ligne Alès Bessèges et de les comparer aux 17 millions d'euros attribués à la gare de Montpellier, « plus que pour toutes les 46 autres de la région. »