Philippe de Villiers revient vers le Futur

Publié le par Michel

 

Rédigé par Philippe Lesage le 03 novembre 2014.

03.11.2014

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Les colonnes infernales de l’Union Européenne ont été lâchées contre les pays de chrétienté qui font l’Europe. En 2012, elles ont pris pour nom «ILGA-Europe», l’internationale LGBT financée chaque année sur nos impôts à hauteur de 1 017 055 Euros, somme qui représente 60 % de son budget annuel : une honte en soi.

Roger Kiska Juriste et avocat slovaque, observateur des politiques de l’Union, expose sur son site les inquiétudes de ce que la Commission européenne devienne la plus importante source de financement d’une ORGANISATION RADICALE ANTICHRETIENNE, capable d’organiser un lobbying actif au sein du Parlement européen, d’organiser des campagnes de propagande dont nous avons déjà observé les immondices, ou encore d’engager des mises en accusation médiatiques contre l’Église Catholique, voire de lancer des actions judiciaires pour interdire : un chemin vers la dictature.

Face à cette coalition de félons internationaux, qui n’est pas sans rappeler le dimanche de Bouvines (27 juillet 1214) dont nous fêtons le huitcentième anniversaire en 2014, des patriotes, amoureux de la France, agissent sur le terrain de la résistance culturelle : Philippe de Villiers est de ceux-là. Chouan des temps moderne, il nous livre son troisième roman historique. Après «le roman de Charette» et «le roman de Saint-Louis», son «roman de Jeanne d’Arc» sort en librairie ce 5 novembre 2014.

Voilà un peu d’air frais balayant le triste horizon qu’assombrissent les attaques putrides des coalisés de la perversion sociétale, financée par nos propre impôts depuis le cœur pourri de l’Union Européenne, accessoirement par les mairies socialistes. Pétri d’une véritable culture de la France, Philippe de Villiers nous plonge au cœur de notre propre Histoire, dont l’actualité préoccupante nous rappelle qu’elle se répète.

Donnons la parole à l’auteur : « Jeanne d’Arc fut et demeure le plus pur chef-d’œuvre que le génie allégorique ait jamais déposé en notre littérature. Là où se côtoient dans leur impossible et monstrueux dialogue, l’infinie lâcheté et l’absolue candeur d’un ange qui parlait avec les anges. Mais peut-être y a-t-il un danger à la regarder depuis trop longtemps comme une sainte de vitrail, si haute, si parfaite et si lointaine ? J’ai voulu un instant déposer le vitrail pour lui rendre un peu de son humanité, de ses fragilités, de ses vraisemblances…» Philippe de Villiers.

Aujourd’hui, au milieu des artistes décadents qui salissent la France et sa place Vendôme dans l’obscènité et la haine, Philippe de Villiers apparaît comme un rescapé du siècle. Il entend et nous transmet l’appel des Rois qui ont fait la France. Son travail de fond contribue utilement à nous redonner l’amour de notre beau pays, l’amour de sa noble et longue histoire chrétienne.

Une France déracinée serait-elle encore la France ? Dans son célèbre dialogue avec Malraux à Colombey («Les chênes qu’on abat», Gallimard, 1971), le général de Gaulle lance : «Nous sommes les derniers Européens de l’Europe, qui fut la Chrétienté.» La catastrophe du XXème siècle, c’est la destruction des murs-porteurs de la civilisation européenne, c’est à dire le fondement chrétien de sa liberté et de son identité, singulièrement en France.

Mais la leçon de Jeanne d’Arc selon Philippe de Villiers est la suivante : «ne jamais désespérer». Malgré les trahisons de nos élites politiques, économiques et culturelles comme c’était le cas en 1428, malgré l’abandon de notre souveraineté à des commissaires vendus aux ennemis de la France comme c’était le cas par l’infâme traité de Troyes en 1420, malgré les infidélités des Français au Dieu qui a conduit la construction française au fil des siècles, malgré l’intégration des ennemis de la France à son propre sol, les Français regardent les chênes et les vieux clochers, les forteresses et les sanctuaires qu’ont légués leurs parents, et ils se souviennent.

Et ils se souviennent de Jeanne la Pucelle, de son étendard qu’elle préférait à son épée et qui portait deux noms : «Jésus et Marie», ils se souviennent de sa divise impérieuse «Messire Dieu premier servi», de son empressement à bouter l’Anglois dehors autant qu’à épargner sa vie. Les Français se souviennent de sa jeunesse, une jeune fille de 16 ans en 1429, une gamine qui défie les Rois et conduit une armée, «environ 19 ans» répondra t-elle à ses juges, à la veille de sa passion christique.

Les Français se souviennent de leur Liberté recouvrée par le sacrifice de Jeanne. Huit cent ans après les faits, la ville d’Orléans célèbre toujours aujourd’hui l’action héroïque sa libératrice : huit jours pour faire partir l’Anglois, alors que le siège de la ville durait depuis plus de 6 mois. Un miracle ? Aujourd’hui le mot fait sourire. A l’époque des faits, personne n’en doute : Sorcière pour les Anglois, Sainte envoyée de Dieu pour les François, jamais un tel retournement de la situation géopolitique en Europe ne fut provoqué par l’action unique d’une gamine, vierge et Sainte.

Certes, il y a grand misère au royaume de France, mais Philippe de Villiers avec beaucoup de talent et de bonheur nous rappelle que dans les heures les plus désespérées de son Histoire nationale, le peuple de France sait revenir à son Dieu : Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Dieu de Jésus-Christ, Dieu de Clovis, de Genevière et de Charlemagne, Dieu de Saint-Louis, de Jeanne et de Vincent-de-Paul, Dieu de Cathelineau, de Bonchamps et de Monsieur Henri, Dieu de Marthe Robin, Dieu de Jean-Paul II, Dieu d’André Vingt-Trois, Dieu des Français.

A bien y regarder, Jeanne est d’une brûlante actualité et Philippe de Villiers nous fait revenir vers le Futur. Bonne lecture.

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